dimanche 19 janvier 2020

daara j family senegal




paroles officielles Senegal ♪ - Daara J Family


Jom mooy dém waayé fulay ñibbisi (…) SENEGAL

J'aime ce Pays
Qui m'a vu grandir
Cette terre qui a vu
Mes premières larmes
Et mes fou rires
Pas besoin d'un crayon pour dessiner
Les sourires Tels des rayons
De soleil pour taccueillir
Le CFA parle fort à travers et à tort
On marchande pour
Le transport et Quoi encore...
Ici c'est Taxi-brousse,
Jaune-noir cars-rapide,

Ndiaga ndiaye ou Pousse-pousse
Petite pause dans une
Dibiterie ou Tangana
Petite tintamarre
C'est du Tama
Elle danse avec ou sans salaire
Malgré les coupures d'électricité,
Deau et la Galère Une pensée
Pour les frères qui ont coulé
Dans l'Atlantique
Même si j'ai la chance de revenir
Ma blessure est à authentique
Nul n'est prophète chez soi
Mais on eqt mieux que chez soi
C'est vrai j'ai duré là-bas
Mais mon cœur était là SENEGAL
REFRAIN



Fila reew néexé (…)



Le courage de partir
La force de revenir Partir
Pour grandir Revenir pour bâtir
Dans la grisaille et le froid
Jentendais ta voix,
Me Revoilà chez moi
Là où je me sens comme un Roi
SENEGAAAL...

(…)

vendredi 23 janvier 2015

La ballade de Jean Batailleur - Zachary Richard - Isabelle Boulay




  Je m'appelle Jean, Jean Batailleur,
Je m'ennuie tant que ça me fait peur.
Je suis orphelin, abandonné,
Sous la pleine lune, on m'a trouvé.

Au bout du monde, où je suis né,
La vie est dure, l'amour cassé,
C'est pas la peine de faire comme si,
Tout est foutu, tout est pourri,
La vie est dure, y'a pas d'espoir
Quand on est mauvais comme moi.

Passe la bouteille, sers moi un verre,
Plus que je bois, plus je vois claire,
Y'a pas d'avenir, y'en aura pas,
Y'a que l'amertume et le tracas.
Des fois je vois l'étoile rouge,
J'entends l'appel, je sens le loup.

Prends ton couteau, allons dehors,
Viens donc danser avec 'Tit Jean.
A coupe de poing, et au fusil,
Je suis le plus fort dans le pays.
Ca m'a donné que de l'ennui
Des points de souture et des ennemis.

Je m'appelle Jean, Jean Batailleur,
Je m'ennuie tant que ça me fait peur.
Je suis orphelin, abandonné,
Sous la pleine lune, on m'a laissé.

To connais qoui mo té gain,
Mo té gain pas rien.
(SAPA QUÈ TINC? NO TINC RES)

Zachary Richard est producteur, compositeur et narrateur de plusieurs documentaires télévisés.  En 2000 Against the Tide, the story of the Cajun people of Louisiana  obtient le prix Best Historical Documentary décerné par le NETA (USA) en 2000.  La version française, Contre vents, contre marées, reçoit le Prix Historia décerné par L’insitut d’Histoire de l’Amérique Française en 2003.  D’autres  documentaires suivront, Coeur Batailleurs, une série de 26 épisodes qui traite de la diaspora acadienne, et Migrations qui traite de la migration aviaire en Amérique du Nord.  Migrations reçoit le Liriot d’Or (premier prix) au Festival International du Film Ornithologique en France en 2008.  Plus récemment, Zachary a participé au tournage de Kouchibouguac, documentaire qui traite du bouleversement social pendant l’expropriation de 250 familles acadiennes pour la création d’un parc canadien en 1978.
Le poète créole Aimé Césaire parlait de ses deux langues, le Créole et le Français, comme étant ses deux mains.  Pour lui, se séparer d’une de ses langues serait l’équivalent de s’amputer d’une main.  C’est très semblable pour Zachary Richard.  L’expérience artistique de Zachary Richard est unique et il participe pleinement à la culture anglo-américaine et la culture francophone d’Amérique du Nord.  Il est l’auteur compositeur le plus américain des francophones, et le plus francophone des américains.

Clif’s Zydeco


La nuit passée,
Dans mon rêve,
J’ai vu Clifton Chenier
Vivant comme vieux Lazare.
Il semblait si beau,
Comme un beau soleil,
Brillant dans le ciel
Au dessus de l’Egypte
Avec une dent en or
Et une Cadillac noire
Un suit en soie
Et des bagues sur les doits
Boozoo à l’arrière
Doopcie à l’avant
Beau-Jacques à côté
de Joe Mouton
Amédée en haut
Bois-Sec en bas
Et à côté, Queen Ida.
Il dit Hé mon garçon,
Quoi c’est toi tu veux?
J’ai dit Monsieur Chenier
Je veux d’être pareille que toi.
Je vous fait serment
Je le vois passer.
Tous les temps en temps
Tu ne peux pas le manquer.
Sur la Prairie Ronde
Près de l’Anse Belair
Dans un honkey tonk
Flottant dans les aires.

vendredi 5 septembre 2014

Calogero - " Feux d'artifice"

CHRONIQUE CULTURE :  Calogero, nouvel album 

Calogero fait sa rentrée avec un nouvel album intitulé "Les Feux d'Artifice", avec un retour aux sources de la simplicité.
Comment les cinéastes , les romanciers, les artistes nous racontent-ils le monde? FRANCE 24 va au-delà de l'info à la rencontre de la culture engagée dans son temps. Une émission présentée par Louise Dupont. 

J'étais hissé sur des épaules
Sous ces galaxies gigantesques
Je rêvais en tendant les paumes
De pouvoir les effleurer presque
Ça explosait en fleurs superbes
En arabesques sidérales
Pour faire des bouquets d'univers
Moi, je voulais cueillir ces étoiles
On allait aux feux d'artifice
Voir ces étoiles de pas longtemps
Qui naissent, qui brillent et puis qui glissent
En retombant vers l'océan
Et ça fait des étoiles de mer
Ça met dans les yeux des enfants
Des constellations éphémères
Et on s'en souvient quand on est grand
Dans le ciel vibrant de musique
Je voyais naître des planètes
Jaillir des lumières fantastiques
Et tomber des pluies de comètes
Je m'imaginais amiral
Regardant voler mes flottilles
J'ai fait des rêves admirables
Sous ces fusées de pacotille
On allait aux feux d'artifice
Voir ces étoiles de pas longtemps
Qui naissent, qui brillent et puis qui glissent
En retombant vers l'océan
Et ça fait des étoiles de mer
Ça met dans les yeux des enfants
Des constellations éphémères
Et on s'en souvient quand on est grand
Puis sous les cieux incandescents
Quelqu'un refaisait mes lacets
Je voyais des adolescents
Au loin, là-bas, qui s'enlaçaient
Ça laissait dans mes yeux longtemps
Des traînées de rose et de vert
Je voyais dans mon lit d'enfant
Des univers sur mes paupières
Nous sommes comme les feux d'artifice
Vu qu'on est là pour pas longtemps
Faisons en sorte, tant qu'on existe,
De briller dans les yeux des gens
De leur offrir de la lumière
Comme un météore en passant
Car, même si tout est éphémère,
On s'en souvient pendant longtemps

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lundi 19 mai 2014

Le retour du soleil. Zaz


Quand on parle de héros, que dire de ces hommes,
Qui vivent sous le manteau, et qui ne sont personne?
Ils gardent l'insolence, contre l'ordre établi,
La désobéissance comme un dernier défi.

Quand on parle de héros, que dire de ces femmes,
Qui vivent sous le fardeau d'un état animal?
Elles gardent leurs sanglots au creux le leurs mains nues,
Et la fierté sans mot de ne pas s'´être tues.

Oh, Oh! Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil,
Et que passe l'immonde et qu'enfin se réveille,
Ce soleil endormi qu'on leur avait voilé,
La liberté chérie qu'on leur avait volé,
Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil,
Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil.

Debout devant les chars, à braver les soldats,
Ils sont de cet espoir que l'on ne couche pas.
Ta tête qui se relève au milieu du troupeau,
Et qui lutte et qui crève pour un monde plus beau.

Oh, Oh! Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil,
Et que passe l'immonde et qu'enfin se réveille,
Ce soleil endormi qu'on leur avait voilé,
La liberté chérie qu'on leur avait volé,
Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil,
Ils attendent dans l'ombre le retour du soleil.

Tous ensemble au cœur du soleil,
Entrons dans la marche du soleil,
Tous ensemble au cœur du soleil,
Entrons dans la marche du soleil,
Allons! Allons!
Qu'on nous avait volé,
Qu'on nous avait voilé,
Qu'on nous avait voilé.
Allons! Allons!
Maintenant! Maintenant!

La part d'ombre. Zaz


Un vieux banc, au bord de la mer,
Je m'assois pour regarder devant
Pour sentir, pour me taire,
Écouter les secrets du vent.

C'est alors qu'elle s'est avancée,
Elle s'est assise à côte de moi,
D'un air sûr, elle s'est présentée,
Je suis ta part d'ombre souviens-toi.


Oh ce soir là, au bout du mystère,
Côte pile, côte face,
Ma part de paix et ma part un guerre,
Se sont regardés en face.

Trop longtemps en douleur
L'une contre l'autre elles ont régné,
Trop d'excès, trop de peur,
Et si ce soir elles s'accordaient?


Ma part d'ombre était revenue
Est-ce qu'elle était là pour négocier?
Moi longtemps j'avais cru
Qu'elle finirait par se lasser.

Cette part blessée dorénavant,
Je la prends dans mes bras en douceur.
Je n'entends plus le bruit du vent,
Maintenant j'entends battre mon cœur.


Oh ce soir là, au bout du mystère,
Côte pile, côte face,
Ma part de paix et ma part un guerre,
Se sont regardés en face.

Trop longtemps en douleur
L'une contre l'autre elles ont régné,
Trop d'excès, trop de peur,
Et si ce soir elles s'accordaient?


Moi je suis le jour comme la nuit,
Je sens ce besoin d'équilibre,
La chaleur est la pluie,
Le silence est le bruit.

Entre ombre et lumière je me sens vivre.

Un vieux banc, au bord de la mer,
Je m'assois pour regarder devant
Pour sentir, pour me taire,
Écouter les secrets du vent.

C'est alors qu'elle s'est avancée,
Pour s'assoir à côte juste là,
C'est moi qui lui ai parlé,
Je suis ta part de lumière-moi.